Construire une stratégie social media : 5 étapes pour une présence digitale efficace

Tu postes “parce qu’il faut poster”, sans véritable vision et tu es frustrée par la perte de temps, l’énergie gaspillée et le manque de clients qui commence à faire beaucoup.

La solution ? Construire une stratégie social media. Loin d’être un plan rigide dans lequel tu es enfermée, c’est plutôt un cadre clair qui t’aide à focaliser tes efforts sur ce qui rapporte vraiment tout en gagnant du temps.

Plutôt pas mal, non ?

Dans cet article, je te partage mes 5 étapes pour mettre en place une stratégie social media qui produira des effets à long terme sur la présence digitale.

Etape 1 : Clarifier ses objectifs pour savoir pourquoi on communique.

Quand on parle objectifs de communication, on ne peut pas se limiter à répondre “avoir plus de clients”. Déjà parce que la communication n’est qu’un outil pour accompagner la vente, pour la faciliter, mais pas le seul levier.

Tout comme si tu me réponds “je poste parce que j’ai entendu qu’il fallait être présente sur les réseaux sociaux”, je vais te regarder de travers (sorry, not sorry 🙈).

Mais surtout parce qu’une bonne stratégie commence par des objectifs clairs et sensés.

Ça peut être par exemple :

• générer X leads qualifiés sur le mois de lancement de ta nouvelle offre
• passer de X% de taux d’engagement auprès de ta cible à X% en X mois
• toucher au moins 40% d’une audience non engagée avec chaque réel d’ici X mois

Tu remarqueras deux choses parmi ces quelques objectifs.

1️⃣ Première chose : je n’ai pas noté des objectifs “futiles” comme augmenter le nombre d’abonnés, avoir X likes sous ses posts… Je ne considère pas que ce soit des objectifs à atteindre à tout prix car à ce rythme, une solution moins coûteuse en temps et en argent et bien plus facile à mettre en place, c’est d’acheter des abonnés ou des likes 🤷🏻‍♀️ 
❌ Si jamais tu te poses la question, non ce n’est pas DU TOUT une bonne idée d’acheter des abonnés, vraiment pas, c’était pour la vanne.

2️⃣ Deuxième chose : je ne me suis pas contentée de lister l’objectif global, mais j’ai précisé une donnée chiffrée et une donnée temporelle. C’est une version minimaliste des objectifs SMART qui permet de mettre en place des objectifs qui tiennent la route.

Etape 2 : Connaître sa cible sur le bout des doigts – et l’utiliser dans sa com.

Oui, avoir en tête son persona c’est bien, mais bien souvent ce n’est pas suffisant.

Ta cible ne se résume pas – et encore heureux – à un profil démographique.

Pour vraiment capter son attention avec des éléments qui feront mouche, tu dois aller plus loin que sa catégorie socio-professionnelle ou si elle plutôt citadine ou campagnarde. Tu dois comprendre ce qui motive ses besoins, ses sentiments vis à vis de sa situation, ce qui la freine, ce à quoi elle se raccroche… bref, tout ce qui peut te permettre d’entrer au coeur de son cerveau.

Ce travail là, il est absolument nécessaire pour te différencier dans ta communication. Tu pourras titiller son esprit bien plus facilement, au travers de tes contenus, si tu as connaissance de choses (conscientes ou inconscientes) que ta cible vit, pense, utilise.

Etape 3 : Choisir les bons canaux (et accepter de ne pas être partout).

Je vais rectifier une croyance qui court les rues : non, il n’est pas obligatoire d’être sur tous les réseaux. Il n’est pas NÉCESSAIRE non plus.

Evidemment, techniquement parlant, tu multiplies ta visibilité, tu augmentes le nombre de personnes qui vont voir tes contenus.

Ok. Mais la réalité est plus complexe que ça.

Alimenter plusieurs canaux nécessite plusieurs variations de stratégies, on ne publie pas 100% des mêmes contenus sur différentes plateformes. (si tu as envie, tu peux, rien ne t’en empêche, mais ça n’a rien de stratégique de faire ça).

Et au delà de ça, se pose la question de la pertinence du canal de communication vis à vis de ta cible.

On va prendre un exemple pour que ça soit plus parlant.
📌 Pinterest est un réseau énorme, très sous-estimé (mais c’est un autre débat). Il est très pratique pour s’inspirer, faire des recherches de photos, de dessins, d’inspirations en tout genre (déco, cuisine, recommandations lectures, mode, business…). C’est aussi un réseau essentiellement féminin.
→ Alors si ta cible est essentiellement masculine (pas de cas de prescriptrices), alors clairement ta communication n’a rien à faire sur Pinterest. Tu perds ton temps si tu t’acharnes sur ce canal.

Tu dois être présente de préférence sur les canaux privilégiés par ta cible, ceux où elle est la plus active, la plus présente et celle où elle sera réceptive à tes contenus.

Etape 4 : Créer un système de contenus de contenu durable (pas juste des posts isolés qui se baladent sans logique).

Le piège classique dans lequel tu es sûrement déjà tombée – t’inquiète pas, tu n’es pas la seule -, c’est de publier au fil de ses idées. C’est pratique, t’as pas besoin de te prendre la tête avec un planning. Mais tu t’épuises inutilement et tu perds en cohérence. Tu dilues ton message.

La solution que tu peux envisager : penser ton contenu en thèmes, rubriques et concepts. Ça n’a pas besoin d’être un fonctionnement ultra figé du genre : “lundi, je fais un carrousel éducatif, mercredi je parle de mes coulisses et vendredi je parle de mes offres”. Au contraire, tu peux varier les formats et les angles mais suivre un fil conducteur.

Posts récurrents :

Tu peux par exemple créer des posts récurrents, des catégories qui reviennent dans ton calendrier éditorial :

• j’ai une mini série de carrousels “ce que ton business pourrait apprendre de…(un personnage féminin d’un film cu-culte des années 2000)” → j’utilise une structure similaire, un carrousel visuellement similaire grâce à un petit template que je me suis créé et je publie ce concept de manière régulière.
• ma business friend Anna (Namua Studio) a créé un concept de stories Instagram qu’elle publie tous les vendredis et qui s’appelle Café Copines : les sujets de discussion changent mais l’approche est la même.
• Amandine Bart (SEO sans migraine) publie des carrousels de décryptage des stratégies SEO de personnalités business/infopreneuriat et donne ses recommandations d’experte SEO.

L’avantage de créer des posts récurrents est surtout organisationnel : tu gagnes du temps chaque jour quand tu prépares tes contenus parce que tu sais à l’avance la thématique que tu vas traiter, la catégorie à laquelle va appartenir ton contenu. Tu peux même aller jusqu’à générer un process de création ou une structure que tu vas réutiliser pour chaque thématique ou concept.

Séries de contenus :

Tu peux aussi créer des séries de contenus dont le sujet traité est découpé en plusieurs parties à la Netflix. C’est une manière de faire très intéressante pour du storytelling ou du build in public, à raison d’épisodes postés de manière rapprochée entre eux pour maintenir l’envie de regarder la suite.

→ Instagram a développé récemment une fonctionnalité qui permet de relier les réels entre eux (parfait pour signaler qu’il y a un épisode 2 à l’épisode 1 que la personne est en train de regarder et vice-versa).

J’ai beau être community manager et bras droit marketing/communication, je ne recommande pas du tout d’organiser sa communication comme quelque chose d’ultra figé et carré. Parce que le risque c’est de ne plus s’y retrouver, de perdre plaisir à communiquer (et ensuite bonjour le travail pour remonter la pente) et de finir par n’avoir aucune marge de manoeuvre pour traiter les actualités, les thématiques nouvelles et ce qui te fait vraiment vibrer.

Et si ton système créé cette résistance voire même cet urticaire à la vue de ton calendrier éditorial, alors ta stratégie n’a plus aucun effet. Construire une stratégie social media, ce n’est pas non plus quelque chose de totalement immuable. Bien au contraire, une stratégie doit évoluer en fonction de ce qui se passe en coulisses, de notre marché et de nos objectifs. Et pour savoir si on doit faire évoluer sa stratégie, rien de tel que de penser aux bons réflexes : analyser ses statistiques et faire le point sur ses objectifs.

Etape 5 : Mesurer ses KPI communication et ajuster ses actions.

Pas besoin de suivre 15 000 indicateurs compliqués, concentre-toi sur l’essentiel.

• Tes contenus te permettent-ils d’être plus visibles qu’avant ?
• Tes contenus génèrent-ils de l’engagement ?
• Tes actions au contact de ta cible (DM, commentaires, prospection sur les réseaux) génèrent-elles des échanges et des conversions ?
• Tes comptes sur les réseaux sociaux servent-ils de tremplins pour pour tes autres canaux de communication (blog, site, newsletter, podcast) ?
• Tes objectifs sont-ils atteints ?

Je te conseille de faire le point sur tes statistiques Instagram de manière régulière, chaque mois – avec des petits check-up intermédiaires si besoin – pour être sûre d’avancer dans la bonne direction. Et si les résultats ne sont pas au rendez-vous, alors il faut ajuster.

Attention tout de même à ne pas précipiter les choses et à modifier toute la stratégie sans lui avoir laissé le temps de prendre racine.

Quand on met en place une stratégie social media – ou qu’on l’ajuste -, on ne peut pas en attendre des changements drastiques dans la minute (ou dans la semaine ou même dans le mois). Il faut en général patienter 3 à 6 mois pour voir des effets durables et véritables sur la visibilité, l’engagement et la conversion.

Finalement, construire une stratégie social media, c’est passer du flou à la clarté. C’est arrêter de poster au hasard, sans réel structure et poster avec stratégie, avec intention. Tu gagnes du temps, tu attires les bonnes personnes, tu sais où tu vas et quels leviers tu dois actionner pour faire tourner ton business.

Si tu veux toi aussi (re)trouver de la clarté dans ta communication pour en faire ton levier principal, réserve ton appel découverte gratuit pour que l’on échange sur la (re)construction de ta stratégie de communication 360 !